La Grande Démission en 2025 : une réalité en mutation

Depuis 2022, le phénomène de la "Grande Démission", initialement observé aux États-Unis, a suscité de nombreuses interrogations en France. Alors que les départs massifs semblaient moins marqués dans l'Hexagone, les tendances de 2025 révèlent une évolution significative des intentions des salariés. Entre aspirations au changement et réticences face à l'incertitude, où en est réellement la dynamique des démissions en France cette année ?​

SOMMAIRE

01. Une volonté de démissionner toujours présente

1. Une baisse des intentions, mais une insatisfaction persistante

2. Des motivations variées selon les profils

02. Les freins à la démission et les leviers d'action pour les entreprises

03. Conclusion

La Grande Démission en 2025 : une réalité en mutation

Une volonté de démissionner toujours présente

Une baisse des intentions, mais une insatisfaction persistante

En 2025, une étude d'Indeed indique que 23 % des salariés envisagent de quitter leur emploi, contre 40 % en 2022. Bien que cette baisse soit notable, elle ne traduit pas une satisfaction généralisée. En effet, 75 % des salariés se déclarent prêts à démissionner si nécessaire, reflétant une insatisfaction latente ou une quête d'amélioration des conditions de travail.

Sous-titre

Les raisons invoquées pour envisager une démission sont multiples : recherche de meilleures conditions de travail, désir d'un meilleur équilibre vie professionnelle/vie personnelle, ou encore quête de sens dans les missions confiées. Les 35-44 ans apparaissent comme les plus enclins à changer d'emploi, avec 78 % prêts à saisir une opportunité, tandis que les moins de 24 ans se montrent plus prudents face à l'incertitude.

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Les freins à la démission et les leviers d'action pour les entreprises

Les obstacles perçus par les salariés

Malgré une volonté de changement, plusieurs facteurs freinent les salariés : la peur de l'instabilité financière (24 %), la crainte de quitter leur zone de confort (26 % chez les 45-54 ans), ou encore l'angoisse de regretter leur décision (18 %). Les femmes, en particulier celles en couple avec des enfants, s'inquiètent davantage de l'impact d'une démission sur leur équilibre personnel et professionnel.

Les réponses possibles des entreprises

Pour anticiper et limiter les départs, les entreprises peuvent agir sur plusieurs leviers : proposer une rémunération attractive, offrir des conditions de travail flexibles, et reconnaître le travail fourni. Ces éléments sont essentiels pour répondre aux attentes des salariés et renforcer leur engagement.

Conclusion

La "Grande Démission" en France en 2025 ne se manifeste pas par une vague massive de départs, mais plutôt par une insatisfaction diffuse et une volonté de changement chez de nombreux salariés. Les entreprises ont un rôle clé à jouer pour répondre à ces attentes, en adaptant leurs pratiques managériales et en plaçant l'humain au cœur de leur stratégie. C'est en comprenant et en agissant sur ces dynamiques que les organisations pourront fidéliser leurs talents et construire un avenir professionnel durable.​

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Sources complémentaires :